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Tableaux des maladies professionnelles

Régime général tableau 33

Maladies professionnelles dues au béryllium et à ses composés

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Tableau et commentaires
Tableau et commentaires

Eléments de prévention technique (octobre 2007)

Valeur limite d'exposition professionnelle

Valeur admise

Beryllium et composés (en béryllium) :

VLEP 8h : 0,002 mg.m-3.

Mesures de restriction

Il est impératif de se référer à l'annexe XVII de REACH pour obtenir le détail des dispositions spécifiques aux substances CMR 1A et 1B (point 28).

Mesures de prévention

En tout premier lieu, la substitution du béryllium doit être envisagée. Dans la fabrication des prothèses dentaires, par exemple, il existe des alliages exempts de béryllium qui sont disponibles sur le marché. Ce sont des alliages chrome-cobalt ou cobalt-chrome-molybdène. Pour plus d’informations concernant la substitution, le site www.substitution-cmr.fr permet d’aider tous les professionnels et acteurs de la prévention qui s’engagent dans une démarche de substitution des substances cancérogènes, mutagènes et toxiques pour le reproduction de catégorie 1A et 1B.

Si la substitution s’avère impossible, tous les moyens permettant de diminuer les concentrations atmosphériques en béryllium seront utilisés. Compte tenu de la dangerosité du béryllium et de ses composés, on privilégiera le travail en système clos. En cas d’impossibilité, l’utilisation d’un captage à la source sera retenue en priorité en enveloppant au maximum la zone. Ce dispositif devra être placé de manière à ce que l’opérateur ne puisse pas se trouver entre celui-ci et la source de pollution. On s’attachera à respecter les principes généraux de ventilation. La concentration dans l’air des particules de béryllium ou de ses composés sera fréquemment et régulièrement contrôlée. Les surfaces sur lesquelles le métal est susceptible de se déposer seront également contrôlées, elles seront maintenues en parfait état de propreté par des nettoyages fréquents.

Tout contact du produit avec la peau ou les yeux doit être évité. Des équipements de protection individuelle (EPI) : vêtements de travail, masque, gants (par exemple en caoutchouc nitrile pour le béryllium et l’oxyde de béryllium) et lunettes de sécurité seront mis à disposition du personnel, si nécessaire. Il faut cependant noter que la priorité doit être donnée aux équipements de protection collective par rapport aux EPI. Ces derniers seront maintenus en bon état et nettoyés après chaque usage.

Les utilisateurs doivent être sensibilisés aux dangers que présente le produit. Ils doivent pouvoir au moins interpréter les pictogrammes de danger présents sur l’étiquette de sécurité et être formés à utiliser de façon adaptée les dispositifs de protection collective et les EPI mis à leur disposition. Par ailleurs, des mesures d’hygiène doivent être respectées notamment ne pas fumer, boire ou manger dans les ateliers. Les opérateurs doivent observer une hygiène corporelle et vestimentaire très rigoureuse : passage à la douche avant de quitter le travail, lavage soigneux des mains et du visage après manipulation et changements des vêtements après le travail, rangement séparé des vêtements de ville et des vêtements de travail. L’employeur assure l’entretien et le lavage fréquent des vêtements de travail qui devront rester dans l’entreprise.